J’ai toujours voulu avoir un impact positif dans mon pays. MAHIR Center m’a donné l’opportunité de le faire au sein d’une communauté soucieuse de l’avenir des jeunes au Maroc.

C’est en septembre 2014 que commence mon aventure au sein de la FGSES. Après obtention d’un bac en sciences économiques à l’École Espagnole de Rabat, j’intègre le parcours de sciences politiques afin d’obtenir une formation multidisciplinaire m’offrant de meilleures chances dans le monde professionnel. Cinq ans plus tard je suis chargé de projet au centre de recherche Tafra et détenteur d’un double diplôme de master en relations internationales issu de l’UM6P et l’Université de Turin (Italie).

À mon arrivée à l’EMINES, au Maroc, je ne m’attendais pas à kiffer autant ma vie univer- sitaire. De par sa formation qui cible l’ingénieur, le manager, mais aussi l’humain, l’école m’a permis de découvrir une meilleure version de moi-même. Pendant ces 5 années, j’ai évolué dans un environnement qui m’a permis d’exploiter au mieux mes talents dans dif- férentes disciplines d’enseignement (projet d’ingénierie, informatique, mécatronique, physique expérimentale, ...) parmi lesquelles je me suis découvert une passion pour l’en- trepreneuriat.

Après l’obtention de mon baccalauréat scientifique en 2010, j’ai intégré l’École de Gouvernance et d’Économie de Rabat (EGE Rabat) et je ne regrette absolument pas mon choix d’orientation. Je suis actuellement docteure en science politique, politologue à l’Institut Royal des Études Stratégiques et chercheure associée au Laboratoire de recherche en sciences sociales PACTE (Politiques publiques, ACtion politique, TErritoires) et au Laboratoire d’Études Politiques et de Sciences Humaines et sociales (LEPOSHS) de l’Université Internationale de Rabat (UIR).

L’EMINES ne forme pas des ingénieurs qui iront têtes baissées régler des problèmes, mais des esprits capables d’accepter l’autre, de prendre conscience que la différence qui existe entre tout un chacun est une force et d’en tirer profit, de savoir que le savoir absolu n’existe pas, et comprendre que changer d’avis n’est pas une faiblesse, et accepter que dire ‘’je ne sais pas’’ est le point de départ de tout savoir.

La culture est selon moi le meilleur vecteur de développement de la jeunesse. Voilà pourquoi j’ai décidé d’en faire mon cheval de bataille ! Cette année à MAHIR Center a été l’opportunité d’aiguiser mes compétences en développement humain et ma compréhension du monde actuel, pour mieux partager mon savoir et savoir-faire avec d’autres jeunes.

C’est un honneur pour moi d’être diplômée de l’UM6P! J’estime que la vie estudiantine au campus a été extrêmement enrichissante et que la formation dont j’ai bénéficié a été d’excellente qualité : Polyvalence, rigueur scientifique et esprit critique ont été les mots d’ordre qui ont animé notre quotidien d’étudiants. L’UM6P a toujours été une pépinière fertile pour toute personne ambitieuse et dotée d’un esprit créatif. Sa philosophie : croire en l’individu, lui donner les moyens de réussir et accompagner ses premiers pas dans la vie active!

Mon aventure au sein de la Faculté de Gouvernance Sciences Economiques et Sociales a commencé en 2009, lorsque j’ai décidé d’intégrer la première promotion de la première école de sciences politiques au Maroc. Lors de mon cursus, j’ai pu effectuer ma troisième année d’échange au campus de Menton de Sciences Po Paris et obtenir deux Masters en double diplomation : Financements Internationaux de Projets dans les Pays Émergents de l’EGE, et Gouvernance des Organisations pour le Développement International de l’UPMF Grenoble.

En 2016, c’est après deux ans de classes préparatoires à Beni Méllal que j’ai intégré l’EMINES. C’était certes un choix de dernière minute, mais je ne le regrette point. A l’EMINES, j’ai appris énormément de choses. Je ne parle pas que du programme pédagogique, mais de l’ensemble des activités (la pratique au sein de la formation, les projets réels et concrets, les activités sociales, faire partie du BDE EMINES, etc.).

Les années passées à l’EGE ont été riches en apprentissages. En plus des différentes connaissances acquises, notamment en économie et en relations internationales, j’ai pu développer ma rigueur académique et mes capacités d’analyse et de recherche grâce à la qualité du corps professoral.